Pour la troisième année consécutive, le jeudi 19 juin, une dizaine d’acteurs de la filière céréales – agriculteur.rices, agents de collectivité et technicien.nes des structures d'accompagnement agricole – se sont retrouvé.es pour une après-midi technique sur les céréales panifiables organisée dans le cadre du Projet Alimentaire Territorial (PAT) du Pays Cœur d’Hérault.
Cette rencontre, coorganisée avec la Chambre d’Agriculture de l’Hérault, le Lycée Privé Agricole de Gignac et le Moulin des Garrigues, avait pour objectif de valoriser les céréales anciennes cultivées localement (en expérimentation) par plusieurs agriculteurs volontaires, et de favoriser les échanges entre les maillons de la filière. Un grand merci à Luc Martin, Benjamin Bajada et Gilles Manenq de nous avoir conduit sur leurs parcelles en expérimentation et de nous avoir donné de leur temps pour des échanges riches sur l'amont de la filière ! Un grand merci également à Rémy Kulagowski, chargé de mission Grandes Cultures à la Chambre d'Agriculture 34 pour l'organisation de cette tournée.
Tournée des parcelles expérimentales !
La tournée a débuté à la Ferme de Mérifons, avec la présentation d’un mélange de blés anciens (Touzelle, Barbu de Lacaune, Rouge de Bordeaux) et d’un outil de tri. Elle s’est poursuivie au Mas d’Agalis à Nébian, où les participants ont découvert une culture de Touzelle de Nîmes, puis à Ceyras, avec un mélange meunier incluant du blé Khorasan.
Dernière étape à proximité du Lycée agricole de Gignac, qui conserve sur les parcelles de Laumède, une précieuse collection variétale de céréales anciennes, blés et seigles populations, permettant d’aborder la question de la biodiversité cultivée et des débouchés possibles pour ces productions.
Des échanges riches sur les débouchés
Tout au long de l’après-midi, des discussions ont émergé autour des débouchés, les freins logistiques pour aller de l'amont à l'aval de la filière (manque d'outils de tri, stockage, transformation), les enjeux de qualité pour répondre aux cahiers des charges des boulanger.ères potentiellement intéressé.es par ces grains ou cette farine locale. Ces moments ont permis de nourrir une réflexion collective sur le développement d’une filière locale céréalière durable, en lien avec les dynamiques agricoles et alimentaires du territoire.
Un apéritif partagé pour conclure
La journée s’est terminée dans une ambiance conviviale autour d’un apéritif partagé, propice à la poursuite des échanges informels entre professionnels.